jeudi 25 février 2010

Clermont la nuit

Reprenons là où je vous ai laissé hier, car j'avais la flemme de faire tout d'un coup tant il y'a à raconter. Vous en voulez encore hein ? Alors écoutez...
On est partis de la salle pendant le live de MR NÔ, des espèces de Justice clermontois qui turbinent gratuitement, ça a avait très peu d'intérêt. Il y'avait en effet beaucoup mieux à faire que de matter ce live et nous sommes allés au Rat Pack, c'est rue de l'ange un truc comme ça. Aux platines Dj Tom Laroche nous a distillé toute la nuit une mixture electro pop franchement pas dégueu. Vous vous demandez qui est Tom Laroche, j'y arrive. C'est le gars à gauche sur la photo. C'est le boss de Massive Central, je vous ai tout expliqué hier.




Après vous avoir présenté celui qui fut successivement notre, manager, label manager puis .. nous nous concentrons sur Guy Bolle, qui avait reçu des cachetons d'une tournée effectuée avec Satan Jokers en tant que musicos. Du coup il a flambé au bar, régalant la boîte de pintes et autres cocktails sous l'oeuil médusé des serveurs qui lui offraient un maximum de consos. Grand prince le Guitou !





Du coup, plein de jeunes filles en fleur viennent lui demander des canons et se permettent de debriefer le concert avec lui "ta barbe est chouette, mais ta casquette ..."





Enervé par cette leçon de look qu'il vient de recevoir, Guy Bolle, tel une huitre se renferme, et va se boire sa bouteille de champ bien à l'abri des toilettes. Quel rustre vous dis-je. Il a l'alcool mauvais...
Néanmoins, vous pourrez remarquer le style de Guy, qui ne va pas sans rappeler les années Gainsbourg au Palace !






Ambiance de folie au Rat Pack donc, comme le prouve cette vidéo (version courte). La chanson qui passe est "Killing in the name of". Déjà que la version de Rage donne des résultats de folie avec des gens qui rentrent en transe, mais là, avec le remix de SebastiAn, c'est carrément borderline, voir interdit. A noter, j'ai une archive de Vincenzo Rich dansant sur Scissor Sisters



Après toute cette folie, rien de tel qu'une marche nocturne pour décuver. Au passage, admirez la beauté et la tranquilité de cette place de Clermont, photographiée à 5h30 du mat par un Sly grand photographe...



Maintenant, doucement rock n roll, rien de tel que le ptit Martini bianco du matin avant de s'endormir, dans l'appart de Syd (à droite sur la photo) qui nous a gracieusement cédé son nid douillet. Malgré celà, Mme Rich a voulu dormir chez ses amis qui eux ont une maison, comprenez "j'ai trente ans, je ne dors pas dans un lit deux place avec une couette" Alors ça appelle son pote à 6h du mat' ça réveille tout le bordel, du grand art, la grande classe !




Après ça, on s'est réveillé sur "Dream On" de Depeche Mode, puis on est allé prendre le ptit dej' chez le pote de Madame pique sa crise de la trentaine et pis voilà, on a fait le trajet inverse en discutant d'anecdotes salaces advenues en concert ou ailleurs.

Voilà comment ça se passe une date chez Sly & the Gayz. Alors un conseil : restez doucement rock n roll...

mercredi 24 février 2010

Thank you Clermont !

Le 20 février, nous avons joué à la Coopérative de Mai, chouette salle de Clermont-Ferrand. Clermont-Ferrand. Clermont-Ferrand est aussi le fief de Massive Central, le label qui était censé sortir notre album. Censé, car le label est en train de couler. Du coup, la date avait une saveur particulère. D'une part, Andy Beausoleil était absent à cause d'un problème de glande thyroïde. d'autre part, on savait qu'on se retrouvait avec notre album, notre "bébé" sur les bras, et du coup, le moral n'était pas au beau fixe. On en avait même "gros sur la patate".
Malgré ça, on est arrivés dans cette chouette salle qu'est la Coppé, avec des allures d'Olympia du Puy de Dôme.



Après des balances efficaces (pour une fois), on est allé s'en jeter une au Puy de la Lune, établissement plus que recommandable au vu de la qualité de ses bières belges et de ses chips faites maisons. Un régal, tout en nuances entre la croustillance et le fondant d'une bintje frite avec amour. Que du bon !

Après l'apéral, place au choses sérieuses avec le catering, généreusement offert par la Coopé. Salade d'endives, faisant place à une superbe cuisse de poulet sauce barbecue, après quoi le cantal amène un bon dessert entre gâteau et glace. Le tout arrosé d'un ptit rouge chapeau les artistes !

Ensuite hé ben, nous sommes montés sur scène comme si c'était pour la dernière fois, avec la rage du loup des steppes, et je pense qu'on a livré une belle prestation. Sly en a profité pour prendre en photo le public - il a appris cette technique du chanteur Christophe m'a t-il dit.




Regardez moi ces sourires, c'est vraiment ce qui motive avant de monter sur scène, il n'ya rien de plus beau que de faire afficher des beaux sourires à une salle.
Sly en a aussi profité pour prendre en photos le groupe. On remercie d'ailleurs le backing band pour toutes leurs performances à nos côtés.


Syd, qui officie dans les Kissinmas



BenT, qui a fait péter la moustache pour un style de feu qui n'est pas sans rappeler deux maîtres dans le domaine : Lemmy et Giorgio

Guy Bolle aka Franz Fernandez aka Richy Love, était toujours a son habitude, imprévisible et classieux tel un Che Guevara de l'electro pop



Brian Lee Rock, effectuant un retour aux sources, allie la puisssance spirituelle d'un dreamcatcher à la classe surannée d'une keytar



enfin Sly, particulièrement en canne ce samedi nous a régalé de ses déhanchés et autres manoeuvres sexy (apparemment pompées sur Jean-Luc Lahaye)




Soirée mémorable, soirée émotion, qui s'est terminée de la meilleures des façons au Rat Pack "le Truskel de Clemont" dixit Tom Laroche, le boss de feu-Massive Central : tout un programme, que nous développerons dans un autre post.

Merci à tous d'être venus nous voir, d'avoir hurlé, d'avoir été émus par un show si puissant et sexy.

Merci à la Coopé qui est vraiment une salle super, je donnerai 8/10 en note d'accueil, juste parce qu'il n'y pas d'alcool fort dans les loges aha. Merci Clermont, merci la coopé, merci les Clermontois, merci l'ASM.