samedi 31 juillet 2010

Dance Till Death !



Et voilà rien que pour vous, pour agrémenter votre été entre une partie de beach ball et un cône de churros, la vidéo de Dance Till Death, réalisée par Paul & Mick. Pour l'anecdote, elle a été réalisée à partir de photos prises lors du célèbre concert au Salon de la Chaussure, qui est un peu notre "Live at Wembley". Concert mémorable donc, à base de cassage de guitares, de cognages de micros dans les têtes, et surtout d'open bar à 19h...

Dance Till Death

The party gets groovy ans everyone needs to be here
That's why they look flashy, well dressed and drinking for free

Dance Till death (Oh oh oh oh oh !)

But they don't look so pretty when night and glitter disappear
And everybody's nasty drinking Champagne refusing beers

The devil shows his face behind the fancy dress (Hii !)

Dont try to hide your beauty, they want to eat
You know what is fear
Instead of a Bloody Mary, they'll look for your young flesh my dear


D'ici là passez un bon été, on vous retrouve en octobre pour des "pots de lancement" qui s'annoncent déjà exceptionnels.




lundi 19 juillet 2010

Cherchez l'intrus !

Ah chers lecteurs, auditeurs l'été réserve quand même de belles surprises ! Après avoir connu pas mal de déboires en début d'été, nous nous sommes rendus avec Franz dans une exposition photographique dont le sujet est la jeunesse rock de Paris. Le photographe, Pierre Hybre, nous avait prévenus de la présence de N'guy Bolle, l'alter ego de Franz Fernandez (c'est dur à suivre hein !) au sein de sa série de portraits. C'est donc tout naturellement que nous nous sommes rendus à La petite poule noire pour observer ces clichés Rock n Folkesques, tous copyrightés Pierre Hybre...



L'exposition a été relayée dans la presse musicale, comme le prouve cet article magique paru dans les Inrockuptibles



L'exposition se déroule en deux parties : la gallerie abrite des portraits d'"artistes"pris au vif, à la volée après des concerts. Mais nous vous gardons bien sûr le meilleur pour la fin, héhé.
Le sous -sol de la galerie, niveau underground abrite quand à lui une série plus axée sur la folie rock, amour, concerts, excess...





Le rock parisien est donc amour, rigolades entre des jeunes gens bien propres sur eux, bien lookés et beaux comme des Dieux. Ça fait envie hein ? Passons maintenant à la série des portraits, qui sont plus ou moins en grand format, comme pour montrer l'aura de ces icônes des années 2010.



Ici, un sosie d'Iggy Pop, au doux nom de N'guy Pop


Un sosie de Debbie Harry


Un mec qui s'en grille une avec sa greluche


Un mec qui s'en grille une habillé en Heidi Slimane

Un mec qui s'en grille une et qui a mal au doigt car il a trop saigné sur les Gibson

Deux clones qui s'en grillent une


Un fan de hard qui s'en grille une (si, si regardez bien sa main gauche !)



Un rocker, tout de denim vêtu, qui s'en grille une (Putain, c'est la loi Evin qui en prend un coup là !). Ces mecs là, ils doivent être endorsés Philip Morris... Et puis, au beau milieu de ces jeunes gens modernes, trône le clou du spectacle, un portrait sobrement intitulé Guy



La magie du dreamcatcher opère tout de suite et on se laisse porter par l'onde chamanique de se rocker mi Sioux mi Saoul qui nous emmène avec son regard dans le désert Mojave aux côtés de Morrisson... Son prognathisme nous rappelle que ce sont les petites imperfections qui font la sensualité de l'icône rock.





Pour ceux qui sont subjugués par le Mojo Mojave de Guy, sachez qu'il existe seulement 3 tirages disponibles à la vente, au prix modique de 2 300 euros chacun. Vous pouvez donc acheter trois Guy pour 69 K€ ! Bonnard...
Si vous êtes vraiment dans la dèche parce que vous vous êtes acheté un nouveau camping-car pour partir cet été à Palavas avec la Véro ou que vous avez bu tout votre salaire, il vous reste qund même une option de repli, les badges à 3 €.



Malheureusement, je ne sais pas pourquoi, mais bizarrement ils n'ont pas tiré de badges à l'effigie de Guy. La seule solution pour avoir Guy près de vous à moindre coût, c'est de l'appeler au 06 ## ## ## 71 ou bien d'acheter 10 mini-photo pour 10 €.


Alors bien sûr Franz, tel Narcisse n'a pas résisté à son charme et s'est donc fait tirer le portrait... devant son portrait.






Franz entre deux monstres sacrés de la pyramide chromée du rock parisien intra-muros.


Sly n'a pas résisté non plus à l'appel de Guy et a donc voulu garder un souvenir, comme on prend en photo la Joconde au musée du Louvre ou la tombe de Jim au Père Lachaise.



On peut aussi laisser des commentaires sur un livre d'Or. Ci dessus, un magnifique "Sex, photo & Rock n' Roll", suivi d'un "This is the end, my only friend" que n'aurait pas renié Philippe Manoeuvre. Rockers, rêveurs et autres joyeux garçons est donc une œuvre rock qui intronise donc notre Guy Bolle au Panthéon du rock parisien aux côtés des Shades, Parisians et autres Plastiscines. En sortant de l'expo, Franz, se rendant compte qu'il avait acquis un nouveau statut, qu'il pesait maintenant 2 300 euros et que par conséquent, c'était un peu le début d'une vie de rock star qui s'ouvrait à lui a lâché ému "C'est le plus beau jour de ma vie !"


Quoi qu'il en soit mes lecteurs, vous le voyez bien après cette chouette exposition, dans le rock ce qui compte, c'est avant tout la musique...

Portez vous bien et restez ROCK !