vendredi 17 juillet 2009

5 bis rue de Verneuil

Un matin à Paris, juste après le Rex Club et juste avant la date magique du B*****r, je décide d'aller prendre mon petit-déjeuner vers St Germain des Prés. C'est une grossière erreur : entre une boutique Dior et Ralph Lauren, on peut se faire un pti-dej' à 15, 20, 30 euros, pas de limites... Du coup je me redescends en direction de la Seine et je prends mon ptit dej du pauvre à 10€ à côté d'une fac de médecine, encore tout cramé du mercredi au Rex où on a pu tester nos nouvelles tenues de scène à base de chemise en jean bleached.




Les chemises en jean, c'est pratique, ça donne chaud sur scène, tu peux facile te mettre torse poil et c'est aussi un gros clin d' oeuil à Gainsbourg, dont on aime le style et l'attitude prétendument "je m'en foutiste" de la fin des années 80.

Justement, le hasard fait qu'après le breakfast, je redescends vers la Seine et j'aperçois la rue de Verneuil. Je me dis "tiens rue de Verneuil ça me dit quelque chose, ça doit être l'atelier de Gainsbarre".



Effectivement c'est là, il y'a même une camionnette de BTP qui se gare devant, ce qui me donne l'impression d'être un touriste japonais - ce que je suis. Mais comme Gainsbourg est un mec que j'ai aimé depuis ma plus tendre en enfance, je ne peux pas m'empêcher de mitrailler le lieu...
C'est super impressionnant tous ces messages et ces dessins, on dirait un lieu de pélerinage. La dernière fois que j'avais vu un truc pareil, ce devait être à Vérone, pour le balcon de Roméo et Juliette. Sauf que là le lieu est classieux.





Je trace ensuite ma route dans cette rue, soulagé : le triangle equilatéral est bouclé et finalement, cette idée de chemises en jean, c'est pas dégueu ...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire